
Dans une forme de continuité à l’année 2020, la volatilité et l’incertitude caractériseront 2021. Les institutions financières doivent donc tôt ou tard faire face aux impacts économiques et sociaux de COVID-19.
C’est donc dans cette optique que l’Open Banking attire de plus en plus l’attention du monde financier, car il a le potentiel de permettre aux banques de faire face à ces prochains défis. Et les premiers signes d’APIsation effectués par les banques cette année indiquent que l’année à venir verra l’Open Banking devenir un outil stratégique.
Tendance 1 : premiers résultats sur le PNB
Les « early adopters » de l’open banking (que ce soit les consommateurs ou distributeurs d’APIs) vont commencer à voir apparaître les premiers résultats de l’utilisation de ce paradigme dans leur PNB. En effet, dans un monde virtuel et presque totalement digitalisé, plusieurs services, faits autrefois en physique, deviennent digitalisés et accessibles par API. Les banques ayant adopté l’open banking il y a quelques années vont donc bénéficier naturellement de cela.
Tendance 2 : la création d’un standard universel
L’accélération de la digitalisation et donc par transition de l’APIsation implique de plus en plus la nécessité de créer des standards; réglementaires et techniques. Si l’Europe a été pionnière dans ce domaine avec la mise en place de DSP2, ce n’est pas le cas pour les autres continents qui utilisent des standards d’initiatives privées. Par exemple aux Etats-Unis, c’est généralement le standard créé par l’organisation Open Banking qui est largement utilisé.
Tendance 3 : la banque commencera à faire plus de services extra-financiers
L’accélération de l’APIsation s’est faite aussi dans d’autres secteurs d’activités comme l’assurance, les services sociaux, le luxe, etc. Ceci va donc bénéficier aux banques qui pourront consommer de plus en plus ces données pour offrir à leurs clients un accompagnement sur tous leurs moments de vie, et pas que les financiers.