Travail, éducation, divertissements, et même le sport… Avec la crise du coronavirus et le confinement brutal de milliards d’individus à travers le monde, tout se fait à distance depuis chez soi, accélérant furieusement des mutations vers le cloud avec tous les risques qui lui sont liés.
Les risques du cloud
La migration pure et simple de l’ensemble des activités d’une entreprises vers le cloud présente plusieurs risques dont à titre d’exemple :
1 – Accès non autorisé aux données des clients et des entreprises
Les criminels n’aiment pas travailler. Ils peuvent cibler les réseaux des petites entreprises parce qu’ils sont plus faciles à violer, et ils s’en prennent souvent aux grandes entreprises en raison de l’attrait de gains plus importants. Les services de cloud regroupent les données de milliers de petites entreprises. Les petites entreprises pensent qu’elles transfèrent les risques de sécurité à une organisation plus importante, plus à même de protéger leurs données. Cependant, chaque entreprise qui utilise un service en nuage augmente la valeur de ce service en tant que cible potentielle. Cela concentre le risque sur un seul point de défaillance. Une catastrophe chez un fournisseur de services cloud peut affecter chacun de ses clients.
2 – Les risques de sécurité chez le fournisseur du service cloud
Lorsqu’un fournisseur de services cloud fournit un service essentiel à votre entreprise et stocke des données critiques – telles que les données de paiement des clients et vos listes de diffusion – vous placez la vie de votre entreprise entre les mains de ce fournisseur; tout incident peut nuire complément à votre activité, et le meilleur exemple pour cela est le dernier incident OVH.
Le remède : l’assurance cloud
A l’instar de l’assurance immobilier dans le monde physique, obligatoire pour tout locataire ou propriétaire, l’assurance cloud pourrait être le remède à plusieurs maux des entreprises, de plus en plus nombreuses, qui font du digital leur cœur d’activité, et devrait être popularisée et devenir obligatoire.
Contrairement aux risques cyber, les responsabilités dans les risques cloud peuvent être mieux cernées, limitant donc le champ du possible et favorisant l’essor de telles types d’assurances, qui restent, jusqu’à nos jours inexistantes sur le continent européen.